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Étiquette : Fardc

Trafic routier et risques au Nord-Kivu : qu’est-ce qui rend l’axe Goma-Minova si dangereux ?

Tribune
Depuis la résurgence du M23 en 2021, le Nord-Kivu subit une détérioration alarmante de la sécurité, exacerbée par les conflits armés et l'occupation de territoires. Cette situation a gravement impacté le trafic routier, rendant les déplacements non seulement difficiles, mais aussi périlleux. En mars dernier, l'occupation du village de Shasha par le M23 a coupé l'axe stratégique Goma-Minova, créant un vide sécuritaire. Dans ce contexte tendu, un accord entre belligérants pour autoriser la libre circulation des personnes par voies routières devient crucial. Pourquoi cet itinéraire est-il devenu si dangereux pour les usagers ? Analyse de Jospin HANGI Malgré l'occupation des axes Sake-Kisuma et Kitshanga par les rebelles du M23, le trafic routier n'est pas complètement arrêté. Les pr...

Goma : coalition militaire et détermination renouvelée contre le M23-RDF 

Actu
Après des affrontements ayant entraîné le déplacement de populations dans des camps à l'ouest de Goma, le lieutenant général Fall Sikabwe, commandant des opérations militaires au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, a convoqué une réunion urgente le 27 septembre. Cette rencontre, qui s'est tenue à Goma, rassemblait les forces terrestres, les FARDC, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le commandant de la 34e région militaire et deux commandants des Wazalendo, un mouvement d'autodéfense. Ltn.gen Fall Sikabwe, commandant des opérations militaires Nord-Kivu et Sud-Kivu/ photo d'illustration L'objectif principal de la réunion était d'éclaircir les incidents survenus à Shovu, suite à des tensions entre les FARDC et les Wazalendo dans les collines surplombant la cité de Sake, dans le territoire de M...

 Goma : une bombe non explosée fait trois victimes parmi des enfants à Mugunga 

Actu
Une bombe de mortier de 120 mm non explosée a coûté la vie à trois enfants ce jeudi 12 septembre 2024 au quartier Mugunga, dans la ville de Goma.  Photo d'illustration Les jeunes victimes, qui cherchaient du bois de chauffe, ont tenté de manipuler l'engin explosif, ce qui a entraîné l'accident mortel. Selon un communiqué émis par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), les enfants ont découvert la bombe alors qu'ils se trouvaient dans les environs du quartier Mugunga. Malheureusement, leur curiosité les a conduits à manipuler l'objet, provoquant une explosion fatale.  Le Lieutenant-Colonel Njike Kaiko, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, a exprimé ses condoléances aux familles touchées par cette tragédie. Dans son communiqué, il a également souli...

Goma : scène tragique aux funérailles de 200 déplacés, des appels puissants au président Félix Tshisekedi

Actu
La ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, a été le théâtre d'une cérémonie d'une profonde intensité émotionnelle ce lundi 2 septembre 2024. Les funérailles des 200 déplacés victimes des conflits armés au Nord-Kivu  se sont tenues au stade de l'Unité, avant leur enterrement au cimetière de Genocost. Une foule nombreuse s'est rassemblée pour rendre hommage à ces vies tragiquement interrompues. Un témoin recevant les premiers soins après un évanouissement au stade de l'unité à Goma, le 2 septembre 2024 lors des funérailles de 200 déplacés Au cœur de cette tragédie, des familles endeuillées ont été appelées à prendre la parole. Mais la douleur était si grande qu’au moment de témoigner, 4 personnes ont perdu connaissance, s'effondrant devant les cercueils de leurs proches. Les cris ...

Goma : le maire interdit la journée ville morte, la rentrée scolaire du 2 septembre toujours menacée?

Actu
Le maire de Goma , le commissaire supérieur principal Faustin Kamand Kapend, a formellement interdit la journée ville morte prévue pour le lundi 2 septembre, une initiative lancée par le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu ce vendredi 30 août 2024. Pendant ce temps, les enseignants du Nord-Kivu, frustrés par des conditions de travail jugées précaires, ont annoncé leur intention de boycotter la rentrée scolaire 2024-2025 prévue le 2 septembre sur tout le territoire congolais. Illustration, Rond-point Tshukudu, Goma  La décision du maire, prise dans le cadre des mesures liées à l'état de siège en vigueur dans la province, vise à prévenir toute manifestation publique. L'autorité urbaine a justifié cette interdiction par la nécessité de mainten...

RDC : Nouveaux contingents kényans, anciens doutes au Nord-Kivu, le gouvernement rassure l’opinion

Actu
Le 24 août, le premier lot du quatrième contingent de la Force de réaction rapide du Kenya a été déployé dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette troupe qui fait partie de la mission de maintien de la paix de l'ONU en RDC a immédiatement suscité des débats enflammés au sein de l'opinion publique, ravivant des souvenirs des précédents déploiements kényans. Des soldats kényans à Nairobi avant leur déploiement dans l’est de RDC, le 2 novembre 2022. TONY KARUMBA / AFP Ce nouveau contingent arrive dans un contexte déjà tendu. En effet, les troupes kényanes de l'EAC (Communauté de l'Afrique de l'Est) avait été renvoyées de la RDC, en décembre 2023, après avoir été jugées inefficaces lors de l'opération offensive contre le M23, à la fin l...

Guerre des mots entre les FARDC et le M23 : Accusations croisées de violations du cessez-le-feu au Nord-Kivu 

Actu
Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusent, ce lundi 26 août 2024, le mouvement rebelle M23, soutenu par le Rwanda voisin, de multiplier les communications dans les réseaux sociaux dans le but de couvrir ses propres violations du cessez-le-feu en cours dans la province du Nord-Kivu. Lieutenant-Colonel Njike Kaiko, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu Dans un communiqué signé par le porte-parole des FARDC dans la région, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko, l'armée congolaise dénonce les "manipulations de l'opinion publique" par la coalition M23-RDF. En effet, le mouvement rebelle M23 a affirmé qu'un avion des forces armées congolaises (FARDC) a violé son espace aérien dimanche 25 août 2024. L'alliance fleuve Congo, AFC-M23, qualifie cet “inci...

Nord-Kivu : Filtrage des Wazalendo, une lutte décisive pour préserver leur image de « résistants contre l’agression rwandaise »

Tribune
-Jospin HANGI Suite à une recrudescence des actes de violence et de vandalisme perpétrés sur des civils à Goma et ses environs, le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu a décidé de prendre des mesures fermes. Dans un communiqué du 12 août 2024, le porte-parole de l'autorité provinciale a constaté que ces actes étaient entre autres le fait des “ Faux Wazalendo", c'est-à-dire des individus armés se faisant passer pour des volontaires pour la défense de la patrie (les Wazalendo) afin de commettre leurs méfaits. Photo d'illustration Face à cette situation, le gouverneur a ordonné aux vrais Wazalendo de rejoindre les rangs des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sur les lignes de front, afin de les distinguer des imposteurs. Ces derniers seront déso...

Alerte au Nord-Kivu : le M23 se réarme en secret pour relancer les hostilités dès la fin de la trêve

Actu
-Jospin HANGI  Les forces de la coalition M23-RDF auraient positionné des armes sophistiquées dans les territoires de Rutshuru et Masisi, en attendant la fin de la trêve humanitaire pour entrer à nouveau en action. Selon les informations recueillies, des insurgés continuent d'affluer sur le sol congolais, faisant craindre une reprise imminente des affrontements. [Image d'archives] des rebelles du M23 chargeant une camionnette à Kibumba, le 23 décembre 2022. AP - Moses Sawasawa Alors que la région panse encore les plaies des derniers combats, cette accumulation d'armements et de troupes sur le terrain est perçue comme une menace sérieuse par la société civile locale. Celle-ci appelle les parties en conflit et la communauté internationale à redoubler d'efforts pour préserver la...

Nord-Kivu: Tragédie sur le site de déplacés de Bweremana, 14 vies emportées par la faim et les bombes

Actu
-Jospin HANGI Le site de déplacés de Bweremana fait face à une crise humanitaire dévastatrice. Au mois de juillet 2024 seulement, 7 personnes déplacées sont mortes de faim, selon les chiffres avancés par le secrétariat du site, et 7 autres, dont 4 enfants, ont été tuées par des bombes larguées depuis les collines où se sont retranchés les rebelles du M23. Le site de déplacés de Bweremana/Ph Daniel Michombero Situé dans la chefferie de Bahunde, groupement Mupfunyi/Shanga en territoire de Masisi au Nord-Kivu dans l'est de la RDC, le village de Bweremana accueille des déplacés venus des villages environnants sous menace du M23. Malgré les efforts militaires des forces armées congolaises (FARDC) et de la résistance des Wazalendo pour sécuriser les accès, la route principale menant au...