Alors que le Directeur de cabinet du chef de L’État, Vital Kamerhe, a été détenu provisoirement mercredi après son audition au Parquet Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete suite aux allégations de détournement des fonds alloués au programme de 100 jours, le mouvement citoyen Lucha, dans un communiqué, met en test le président Félix Tshisekedi qui prétend promouvoir un État de droit et la justice congolaise.
« De même, cette procédure ne doit souffrir d’aucune ingérence politique, ni dans un sens, ni dans dans un autre. Elle doit se poursuivre et permettre d’établir toutes les responsabilités. Cette affaire a valeur de test pour le président Félix Tshisekedi qui a souvent clamé vouloir promouvoir un État de droit où nul n’est au-dessus de la loi, même pas lui-même », indique la Lucha dans un communiqué rendu public mercredi 08 avril 2020.
Pour ce mouvement citoyen, le peuple congolais jugera cet envi d’État de droit, longtemps prononcé par le chef de l’État Félix Tshisekedi à la manière dont « cette affaire sera ou non menée à terme, mais aussi à la manière dont la Justice s’appliquera à véritablement fouiner dans tous les autres dossiers de corruption et de détournement présumés en attente depuis les années Kabila jusqu’à ce jour », conclut Lucha.
-Par Lebon Kasamira