La compagnie d’aviation CONGO Airways a reçu un moratoire de 90 jours de la part de l’Association internationale du transport aérien (IATA) et de l’Autorité de l’aviation civile de la République Démocratique du Congo. Ce délai permettra à la compagnie de finaliser la remise en service de son aéronef immatriculé A320, 9S-AKD, tout en poursuivant les démarches nécessaires à l’acquisition de nouveaux avions.
Le moratoire, qui a été annoncé par la cellule de communication du vice-premier ministre et ministre des Transports et Voies de Communication, Jean-Pierre Bemba, le 16 septembre, est perçu comme un soutien crucial pour la compagnie. Il lui donne le temps nécessaire pour garantir la conformité de son aéronef aux normes de sécurité et de service exigées.
Grâce à cette mesure, CONGO Airways est en mesure de maintenir son certificat de transporteur aérien ainsi que son agrément IATA.
La remise en service de l’A320, 9S-AKD, est attendue avec impatience, non seulement par la direction de la compagnie, mais aussi par ses clients, qui bénéficieront d’une augmentation des capacités de transport.
Par ailleurs, l’acquisition de nouveaux aéronefs devrait permettre à CONGO Airways d’élargir son réseau et d’améliorer ses offres de services.
La compagnie continue de travailler en étroite collaboration avec l’IATA et l’Autorité de l’Aviation Civile pour assurer un avenir prometteur et durable dans le secteur aérien congolais.
Congo Airways, qui avait suspendu temporairement ses vols à partir du 11 septembre 2023 pour réorganiser ses opérations conformément aux normes de l’IATA, voit désormais une lueur d’espoir.
Cette mesure devrait lui permettre de reprendre ses activités et de renforcer la confiance des passagers, tout en s’engageant à garantir la sécurité et l’efficacité de ses services.
Alors que l’opinion publique congolaise s’échauffe, scandalisée par la menace de retrait du certificat de transporteur de Congo Airways, la compagnie se retrouve à un tournant décisif. L’annonce du moratoire de 90 jours représente une chance de rédemption, mais elle s’accompagne d’une attente pressante de la part d’un peuple qui crie à l’humiliation. La renaissance de Congo Airways devient ainsi un véritable défi pour le gouvernement, qui doit répondre à cette exigence populaire tout en garantissant la sécurité et l’efficacité des services aériens.
Jospin HANGI