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Goma : Besoin d’une structure spécialisée pour la prise en charge de la drépanocytose

Le 19 juin de chaque année le monde célèbre la journée internationale de la drépanocytose. Cette dernière est une maladie génétique se manifeste par l’anémie, les douleurs intenses à certaines parties du corps, des jaunisses aux niveaux des yeux… Pour la faire connaitre au public de Goma, Marie Gitwenge étudiante en faculté de médecine a écrit l’article scientifique intitulé « Enjeux et défis de la prise en charge de la drépanocytose dans la ville de Goma : du dépistage au traitement ».

Cet article a été écrit dans le cadre du concours d’écriture excellentia Jeunes talents sur la drépanocytose et les violences basées sur le genre organisé par la fondation Dénise Nyakeru Tshisekedi. « Il y’a une carences d’article scientifique montrant la réalité de cette maladie dans la province du Nord Kivu et il n’y a non plus une structure spécialisé pour la prise en charge de cette maladie » révèle Marie Gitwenge.

Bien qu’elle soit moins connue par beaucoup de personnes, la drépanocytose est une maladie très répandue dans le monde. Selon une étude menée en Rdcongo en 2020 par la fondation Pièrre Fabre, sur 50 000 naissances annuelles de la drépanocytose, la moitié d’entre eux décède avant 5 ans. La Rdcongo est ainsi le deuxième pays d’Afrique le plus touché par cette maladie après le Nigéria avec une prévalence estimé à 2 pourcent chez les nouveaux nés.

« Si la drépanocytose est pris en charge précocement, ceux qui en souffrent ont la chance de vivre longtemps. Pour savoir si on est porteur des gènes anormales de l’hémoglobine S, il faut faire un test appelé Electrophorèse de l’hémoglobine. Le mariage des personnes vivants avec ces gènes AS est découragé. » Indique Marie , étudiante à l’Université Libre des pays des grands Lacs (ULPGL-Goma).

Pour lire l’intégralité de cet article, veillez télécharger la version en cliquant ici.

Albert Sivamwanza Isse

1 Comment

  • Fabrice Byamungu

    Vous dites qu’il y a déficience en article chez nous, il faut aussi se poser s’il y a soutenance, encouragements des autorités pour les chercheurs à ce point.
    Car les pareils recherches demandent non seulement du temps mais aussi une concentration sur ce qu’on fait pour éviter beaucoup d’erreurs surtout statistiques mais aussi du fond!
    Ici chez nous au Nord-Kivu on a beaucoup d’étudiants et chercheurs qui peuvent le faire, mais le problème reste toujours le même !🙃

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