C’est depuis une semaine que la ville de Goma respire au rythme de la 14e édition du Congo International Film Festival (CIFF). Avec comme Theme ‘’Kwa Ukweli’’(Pour la vérité), cette messe culturelle réuni cinéastes et cinéphiles à l’aube de la passation pacifique du pouvoir en République Démocratique du Congo.
Au-delà du 7e art, le cinéma, d’autres branches artistiques sont au rendez-vous. Une soirée est organisée au tour du feu à YoléAfrica, le slam au prémier plan avec une affiche des meilleurs y compris Do Nsonseme (Kinshasa) aux cotés de Ben Kamuntu, icerberg Nshiko, et Henri Mubimbi, de Goma.
Le feu éclaire, les festivaliers l’entourent et un petit vent soufle avant que la moderatrice du jour invite Do Nsonseme, une vingtaine d’âge, pour sa présentation, un slam. Slameuse de carrière, petite voix aigüe qui sort avec rage. ‘’Ce texte est d’amour, parce que c’est le seul theme qui nous touche tous’’ s’introduit Do, pour la première fois devant le public gomatracien.
Ça commence bien, des mots qui percent et touchent. L’artiste vire de l’amour vers les droits des femmes. Elle ne sera pas la seule. Tous ces artistes sont engagés, la cause est noble. Une occasion pour le congolais de réfléchir sur la bonne décision à prendre pour la Paix et la cohabitation pacifique.
L’activiste Ben, prend mot pour ironiser sur la politique France-Afrique avec des declaration sur la mort de Kadhaffi. Une soirée de verité, Icerberg parle des legitimités du pouvoir après les élections en RDC. Apres un long moment d’air pensif à la soirée, Mubimbi vient avec l’humour et redonne sourire aux festivaliers.
Rappellons que ce festival organisé par Yolé africa et Alkebu Film Productio vise à faire la promotion de la paix et de la protestation no-violente contre la guerre afin d’attirer le regard du monde sur la richesse culturelle de la RDC. Surtout les initiatives locales qui abordent des problèmes urgents du pays.
– Par Innocent Buchu