L’association des femmes des médias du Nord-Kivu hausse le ton pour condamner le viol signalé sur une mineure par un homme en tenue militaire congolaise dans le territoire de Walikale.
A travers une déclaration ces femmes s’insurgent contre cet acte qu’elles qualifient d’ignobles.
Une écolière âgé de 13 ans a été victime dun viol commis par un militaire des forces armées de la RDCongo dans le village Brazza, situé à 6 kilomètres au nord de Ntoto en territoire de Walikale.
Identifié, avec une arme et une machette à la main, la pauvre écolière en 6eme primaire a été terrifiée par ce militaire dans une chambre d’hôtel à Walikale avant de céder par peur d’être tuée.
Cette association demande aux autorités de s’impliquer dans cette affaire pour que l’auteur du viol sur cette mineure soit mis aux arrêts et répondre de ses actes.
Contactée, la présidente de cette structure insiste que la cour militaire récupère ce dossier dans un bref délai en le traitant sans complaisance pour que des sanctions soit infligées à incriminer le militaire.
«La RDC a des lois qui condamnent le viol et le récent cas nécessite des lourdes peines à infliger à cet officier FARDC, malgré certaines influences extérieures.
L’AFEM ne demande qu’une seule chose que justice soit rendue, car c’est une infraction punissable par la loi et c’est pour cela que nous demandons à la cour militaire qui juge ce genre de cas, d’user de beaucoup de responsabilité en se basant sur les du pays du pays » souhaite Madame mangaza, présidente de cette association des femmes des médias.
Aussitôt alertées, certaines personnes avaient conduit la victime à une structure sanitaire locale la plus proche où elle est jusqu’à ce jour entrain de poursuivre les soins.
-Par Lyliane Safi sharanguza