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GOMA : l’OMS fait un état des lieux des mesures de riposte contre Ebola

Après la réunion du comité d’urgence de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), convoquée par le Directeur Général de l’OMS à Genève le vendredi 12 Avril 2019, cette structure œuvrant dans la lutte contre la maladie à Virus Ebola au Nord-Kivu a fait un état de lieux de la situation de toutes les mesures de riposte contre cette épidémie. Cet état de lieux se tenu devant la presse ce samedi 13 avril à GOMA.

Selon le Dr Michel YAWO, coordinateur de la riposte contre Ebola au Nord-Kivu et dans l’ITURI, cette fièvre hémorragique était déclarée le 1 Aout 2018 dans la province du NORD KIVU et 1220 cas ont été identifiés, 1154 confirmés parmi lesquels 772 décès ont été constatés et 364 Personnes guéries grâce aux mesures mise en place par l’équipe de riposte contre EBOLA. Celui-ci indique qu’au cours de 3 dernières semaines, certaines zones de santé, notamment la Zone de BUTEMBO, KATWA, VUHOVI, MASEREKA, BYAKATO, BENI et OICHA, ont rapporté près de 225 cas. Suite au problème d’accès communautaire, les activités de surveillances, d’investigations, des désinfections, et des vaccinations sont limitées. La situation semble être maitrisée dans 9 Zones sur les 21 Zones d’interventions estime le Dr Michel YAWO.
Pour remédier à cette épidémie qui se vit dans le grand Nord de la province du Nord-Kivu, l’OMS a mis en place des centres de traitement déjà installés avec environs 300 échantillons analysés par jour et 98 000 personnes vaccinées.
Pour SAUCE FAIL, directeur du comité d’urgence de l’équipe de riposte, compte tenu des risques effectués par l’OMS, la propagation au niveau national et régional est très élevé alors un certain nombre d’actions de la RDC et les pays voisins serait important.

Lors de cet échange avec la presse, le Dr Michel YAWO a insisté sur la gratuité des vaccins contre Ebola qui est, depuis un certain temps devenu un luxe pour être. Il a aussi signalé que la prise en charge des relais communautaires de la ville de Goma devrait être faite par la partie Nationale mais aussi certains partenaire de l’OMS.

-Par NOE KALEMEKO

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