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Goma: les jeunes appelés à collaborer avec les forces de l’ordre

Lors d’un atelier de réflexion organisé jeudi 13 mars par le conseil communal de la jeunesse de la commune de karisimbi en ville de Goma, le maire adjoint de la ville de Goma a appelé les jeunes à prendre leur responsabilité afin de dénoncer les personnes qui sèment terreur dans leur commune.

L’autorité urbaine a laissé entendre que la population a une force majeure pour éradiquer le mal dans son entourage si et seulement si la communication entre les forces de l’ordre et elle sont solides. Présent à cette cérémonie, le commissaire de la police dans la commune de Karisimbi a souligné certaines difficultés auxquelles fait fâce la police dans l’exercice de son devoir, notamment le manque de jeeps pour leur assurer le déplacement dans différents quartiers de la ville où sont déployés les éléments en patrouille. Celui-ci appelle les autorités ayant en leur charge la sécurité à faire de leur mieux pour que la police se trouve dans des bonnes conditions qui la permettra de bien faire son travail. Au président communal de la jeunesse en commune de Karisimbi de rappeler aux jeunes de sa commune qu’ils ont chacun un rôle à jouer dans la recherche de la paix et la sécurité en commune de Karisimbi. LANDRY ILUNGA, pense que les jeunes devrons chacun en ce qui le concerne jouer un rôle de renseignement pour donner la force aux éléments de la police déployés pour la sécurité de la population et ses biens en dénonçant les cas suspects dans des quartiers. Les participants à cet atelier en majorité des jeunes se sont engagés à travailler en collaboration avec leur police afin de dénoncer le mal qui ronge leur communauté, mais aussi d’apporter chacun en ce qui le concerne, une pierre pour la construction d’une paix durable en ville de Goma en général et en commune de Karisimbi en particulier.
Notons que cet atelier s’est tenu après un vent de tueries qui a soufflé sur les quartiers Ndosho, Mugunga et Majengo en ville de Goma et dans le village Kiziba en territoire de Nyiragongo où des hommes armés surgissaient aux heures vespérales et ouvraient le feu sur la population civile à. Le bilan de toute ces tueries fait état de 28 personnes tuées en moins de trois semaines.

-Par Jovial Eliezer

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