La société civile de Butembo a appelé à une journée ville morte ce mercredi 26 septembre, en mémoire des victimes des massacres de la population à béni le week-end dernier.
Par Jospin Hangi
Après une nième incursion des rebelles ougandais de ADF dans la ville de Beni le samedi 22 septembre faisant état d’un bilan de 18 personnes tuées, plusieurs blessées et portés disparus, les habitants de Butembo ont passés une journée chômée et de méditation.
Associées au phénomène Kasuku de Butembo, les massacres de Beni préoccupent la société civile de Butembo qui se dit prêt à arrêter d’autres stratégies pour heradiquer cette situation tragique.
La journée ville morte observée à Butembo est une façon de manifester pour dire trop c’est trop, a indiqué un cadre de la société civile locale. Celui-ci reconnaît parailleurs que la manifestation reste une position passive par rapport à la situation de Beni, d’où son appel à toute la population de la partie Nord du Nord-Kivu à rester unie en vue de chercher ensemble les moyens de mettre fin à cette crise.
Parmis les stratégies proposées par la société civile de Butembo figure » la saisie des autorités politicomilitaires par la population réunie comme un seul homme ».
Cette structure citoyenne appelle au gouvernement congolais de multiplier d’efforts pour mettre fin au phénomène Adf qui, depuis mai 2014 est très actif et met à genoux des citoyens congolais innocents.
Pour la société civile de Butembo cet acte de compassion pour les victimes des tueries à Beni est une interpellation aux autorités de leurs responsabilités à protéger la population, non seulement, contre les Adf, mais aussi contre les kasuku et tous les groupes armés qui opèrent dans le Grand-Nord.